Eglises

L’EGLISE SAINT SAUVEUR
Coupole surmontant l’autel : au centre on peut trouver une statue du Christ en gloire (représentation du Christ dans son corps de gloire nimbé de lumière, lors de la seconde parousie à la fin des temps après le jugement dernier ), le fond est décoré de têtes d’anges et surmonté du triangle trinitaire avec l’inscription Yahve au centre. Deux anges face à face, agenouillés, sont représentés au dessus de la coupole.
Le retable a été commandé suite à deux délibérations d’habitants les 31 mars 1698 et 8 octobre 1700.
Réalisé par Michel Chevalier, artiste au service de l’Abbaye de la Couture au Mans entre 1700 et 1710. Dessin de Nicolas de Chevesailles prêtre originaire de Saint Maurice sur Huisne et curé en banlieue de Paris. Il avait déjà dessiné celui de l’église Saint Pierre détruite après ma révolution.
Un document mentionne, le 8 octobre 1702, visite de l’archidiacre : « autel en cours et proche de la bénédiction ».

L’EGLISE SAINT SAUVEUR DE BELLEME
A GAUCHE : Fonds Baptismaux de l’Eglise Saint Sauveur de Bellême. Classés Monument Historique, ils ont été réalisés en 1684 par un sculpteur du Mans nommé Durand. Ils sont constitués d’une grande cuve ronde sur piédouche encadrée de deux autres plus petites, à décors de guirlandes et de rubans en bas relief sur les flancs
A DROITE : Chapelle Saint Joseph de la « Bonne Mort », niche contenant des reliques ayant appartenu à l’abbé Du Portail : son Crucifix et son Livre des Saints. Louis-Joseph Du Portail, est né à la ferme de la Binardière, dans la commune de Saint-Jouin-de-Blavou, le 3 janvier 1740, curé au Ham (Sarthe), pendant la révolution, il se réfugie chez sa mère, dans l’actuel presbytère de Bellême. Découvert le 19 août 1792, il fut décapité sur la place de l’église à Bellême et sa tête fut promenée sur un pic dans toute la ville.

EGLISE SAINT SAUVEUR L’EXPOSITION ETE 2021
Ornement sacerdotal et détails exposés à l’Eglise Saint Sauveur de Bellême. Cette riche chasuble en soie du XIXème siècle a probablement été brodée par des sœurs et représente des centaines d’heures de travail. On peut reconnaitre la Sainte Vierge, Saint Louis, Saint Joseph… ainsi que Saint Jean, des archanges ou le Christ lui-même présentant son Cœur Sacré.

Chasubles exposées à l’Eglise Saint Sauveur de Bellême. Chaque couleur est symbolique : le blanc, couleur de fête et de réjouissance, pour les cycles de pascal de Noël et les autres fêtes du Christ, de la Vierge et des Saints qui ne sont pas martyrs ; le rouge est la couleur de la Passion des fêtes du Saint Esprit, pour honorer la mémoire des Apôtres et des martyrs ; le vert est consacré aux périodes après la Pentecôte et après l’Epiphanie. Le drap d’or peut être utilisé à la place du blanc, rouge, ou vert.

Ornements sacerdotaux exposés à l’Eglise Saint Sauveur de Bellême. Le noir était utilisé pour le deuil.

LE PORTAIL DE L’EGLISE SAINT SAUVEUR
Le portail est encadré par un portique qui date de 1662. Dans ses quatre niches des contreforts ont été placé en 1884 des statues provenant du chœur de l’Eglise. Ces statues reprennent le Tetramorphe c’est à dire la représentation symbolique des apôtres mentionnée dans l’apocalypse selon Saint Jean et les visions du prophète Ezekiel. Sur la photo on peut voir Saint Marc et le lion ainsi que Saint Jean et l’aigle. Et de l’autre côté de la niche centrale se trouvent Saint Mathieu et l’ange ainsi que Saint Luc et le bœuf.

LA CHAPELLE SAINT LOUIS
Eglise Saint Sauveur de Bellême
A gauche : Vitrail (deuxième moitié du 19ème siècle) représentant Blanche de Castille enseignant à son fils le roi Louis IX (futur Saint Louis) entourés de trois personnages. Ce vitrail commémore le siège de Bellême par Blanche de Castille début 1229.
Au centre : Vitrail (deuxième moitié du 19ème siècle) représentant une vue de la « Croix Feue Reine » érigée en 1252 en souvenir du siège de 1229 par Blanche de Castille, avec la forteresse de Bellême à l’arrière-plan. La croix d’origine fut remplacée en 1855 et on peut la voir à la sortie de Bellême sur la route d’Igé.

LA CHAPELLE NOTRE DAME DU VIEUX CHATEAU OU SAINT SAVIN
sans doute le plus ancien site médiéval du Perche.
Bâtie vers 960 par Yves de Bellême et sa femme Godehilde dans l’enceinte de leur château qui était construit en contre-bas à l’ouest de la ville.
La chapelle fut restaurée et remaniée en 1719 et 1856 par Philippe de Chennevières alors propriétaire du Manoir de Saint Santin.

Les cloches DE L’EGLISE SAINT- SAUVEUR DE BELLEME PAR VIVIEN ROUGEMONT

HISTOIRE

Basée sur les fondations d’une chapelle, l’église Saint Sauveur devient une église au cours du XVIe siècle, suite à la destruction de cette dernière par les troupes de l’amiral de Coligny en 1562 et 1572.

De 1648 à jusqu’au début du XXème siècle, l’église subit de grandes transformations aussi bien intérieures, qu’extérieures. Ses dimensions sont de 48   m de long et de 15 m de large.

Le clocher actuel date, quant à lui, de 1678.

2. le clocher

L’ACCÈS AU BEFFROI

L’accès à la chambre des cloches se fait par un escalier en colimaçon en pierre très étroit (surtout dans la deuxième partie du clocher). Suite aux dernières visites, de l’horloge, lors des journées mondiales du patrimoine, un grand ménage a été fait.

L’accès au beffroi se fait sur 2 niveaux.

Le premier au niveau des 2 bourdons et le deuxième, au-dessus des 2 cloches supérieures.

3. l'accès au beffroi

LE BEFFROI

Le beffroi est en bon état. De gros travaux anti-pigeons ont été entrepris par la Mairie. Du coup, les sols et les poutres sont relativement propres.

Le seul regret est qu’il n’y a pas de plancher pour accéder à côté des 2 cloches supérieures. Cela rend l’accessibilité presque impossible, sans  y faire de l’alpinisme.

4. le beffroi

LES CLOCHES

Elles sont aux nombres de 4. Les deux plus grosses à l’étage inférieur et les 2 plus petites au-dessus d’elles (sous la coiffe du clocher). Elles sont, toutes les quatre, électrifiées.

Elles sonnent à la volée (lancé rétrograde pour la cloche 3) ainsi que les heures, via des marteaux de tintements positionnés à côté.

L’entretien est fait par le campaniste Bodet. Les jougs sont en bois et les ferrements sont ronds.

Le baptême des 3 cloches Bollée a eu lieu le 4 mars 1874, en présence de Monseigneur Charles Frédéric Rousselet, Évêque de Sées et du Compte Romain, Assistant du Trône pontifical et Officier de la Légion d’Honneur.

5. Cloche a la volée

RÉPARTITION DES CLOCHES DANS LE BEFFROI

Cloche 1 – « Marguerite Jacqueline »

Diamètre : 136 cm     Hauteur : 112 cm

Poids approximatif 1300 kg

Inscription :

L’AN DE GRACE 1874 J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR Monseigneur CHARLES FRÉDÉRIC ROUSSELET ÉVÊQUE DE SEEZ EN PRÉSENCE DE M. LOUIS JOSEPH DUVAL Chanoine Honoraire CURÉ

DOYEN DE BELLÊME DE MME DAMOISEAU ET A BIGNON VICAIRE 
DE MM O JOSSE Chanoine Honoraire VICTOR J MALLET PRÊTRE NATIF DE CETTE Psse

DE MM A PARFAIT E GISLAIN L CHESNAYER H DESVAUX MEMBRE DE LA FABRIQUE DE MM C BRIERE MAIRE L SEGUIN ET S FROMAGE ADJOINT

ET J’AI ÉTÉ NOMMÉE MARGUERITE JACQUELINE PAR Mr JACQUES BOUCICAUT NÉGOCIANT A PARIS ET DAME GUERIN SON ÉPOUSE

9. croix latine florale
Sur le bord, on peut lire le nom du fondeur

BOLLÉE  ET SES FILS FONDEURS ACCORDEURS AU MANS

8. Bollée et ses fils fondeurs

Décors : 

Présence de plusieurs croix de bénédictions sur le bord de la cloche. Au niveau du vase supérieur, on trouve tout autour, une frise florale au-dessus et en dessous des 4 cartouches d’inscriptions ainsi qu’au niveau du bord. Enfin, présence d’un certain nombre de filets et de rinceaux, à différents niveaux de la cloche (voir les photos ci-après).

Effigies :

Côté nord : Personnage religieux sur un promontoire. Promontoire décoré pour un personnage central croisant les mains, entouré de 2 têtes de lion.

Côté sud : présence d’une croix latine florale caractéristique de la maison Bollée.

10.personnage religieux

Vue générale de la cloche 1 – coté sud

11. Cloche 1 coté sud

Vue générale de la cloche 1 – coté nord

12. cloche 1 coté nord

CLOCHE 2 « THÉRÈSE MADELEINE PAULINE VICTOIRE »

Diamètre : 121 cm   Hauteur : 102 cm

Poids approximatif  970 kg

Inscription :

L’AN DE GRACE 1874 J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR Mgr CHARLES FRÉDÉRIC ROUSSELET ÉVÊQUE DE SEEZ EN PRÉSENCE DE M. LOUIS JOSEPHE DUVAL CHne HONr CURE

DOYEN DE BELLEME DE MM E DAMOISEAU ET A BIGNON VICAIRE DE MM O JOSSE Che HONre VICTOR J MALLET PRÊTRE NATIF DE CETTE Psse DE MM A

PARFAIT E GISLAIN L CHESNAYER H DESVAUX MEMBRE DE LA FABRIQUE DE MM C BRIERE MAIRE L SEGUIN ET S FROMAGE ADJOINT ET J’AI ÉTÉ NOMMÉE

THÉRÈSE MADELEINE PAULINE VICTOIRE PAR Mr PHILIPPE Mis DE CHENNEVIERE POINTEL DIRECTEUR DES BAUX ARTS OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR

ET DAME FRANÇOISE VICTOIRE MARTIN Ve DE Mr PAUL BOURDON DE LAUNAY ANCIEN PRÉSIDENT DE LA FABRIQUE DE L’EGLISE DE BELLEME

Sur le bord, on peut lire le nom du fondeur

BOLLÉE ET SES FILS FONDEURS ACCORDEURS AU MANS

Décors :

Présence de plusieurs croix de bénédictions sur le bord de la cloche. Au niveau du vase supérieur, on trouve tout autour de la cloche un frise florale au-dessus et en dessous des 5 cartouches d’inscriptions, ainsi qu’au niveau du bord. Enfin présence d’un certain nombre de filets et de rinceaux, à différents niveaux de la cloche (voir les photos ci-après).

Effigies :

Côté nord : Vierge debout croisant les bras, le visage regardant vers le bas.

Côté sud : présence d’une croix latine florale caractéristique de la maison Bollée (idem que sur la cloche 1).

13. vierge croisant les bras

Vue générale de la cloche 2 – coté sud

14. cloche 2 coté sud

Vue générale de la cloche 2 – coté nord

CLOCHE 3 – « MARGUERITE JACQUELINE »

Diamètre : 106 cm    Hauteur : 90 cm

Poids approximatif 670 kg

Inscription :

L’AN DE GRACE 1874 J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR Mgr CHARLES FRÉDÉRIC ROUSSELET ÉVÊQUE DE SEEZ EN PRÉSENCE DE M. LOUIS JOSEPHE DUVAL CHne

HONr CURE DOYEN DE BELLEME DE MM E DAMOISEAU ET A BIGNOU VICAIRE DE MM O JOSSE Che HONre VICTOR J MALLET PRÊTRE NATIF DE CETTE Psse

DE MM A PARFAIT E GISLAIN L CHESNAYER H DESVAUX MEMBRE DE LA FABRIQUE DE MM C BRIERE MAIRE L SEGUIN ET S FROMAGE ADJOINT ET J’AI

ÉTÉ NOMMÉE MARTHE MARIE MADELEINE PAR Mr ADOLPHE LE COUTURIER DE SAINT JAMES MAIRE DE DAME MARIE ET DAME DE LUCIEN LOUISE COLIN SON ÉPOUSE

Sur le bord, on peut lire le nom du fondeur

BOLLÉE ET SES FILS FONDEURS ACCORDEURS AU MANS

Décors :

Présence de plusieurs croix de bénédiction sur le bord de la cloche. Au niveau du vase supérieur, on trouve tout autour de la cloche une frise florale de Lys. Sous les rinceaux de texte, on y voit une série d’arc boutant, chapeautant des angelots. Enfin, sur le bas de la robe, la cloche est entourée d’une frise florale représentant des feuilles de vignes ainsi que des grappes de raisin.

On trouve, comme sur les 2 premières cloches, la présence d’un certain nombre de filets et de rinceaux, à différent niveau de la cloche (voir les photos ci-après).

Effigies :

Côté ouest : présence d’une croix latine (différente de la cloche 1 et 2).

Côté est : personnage religieux (plutôt femme) debout, ouvrant les bras.

Cette cloche est la seule du beffroi, à avoir été tournée d’1/4 de tour. C’est pour cela que les inscriptions ne sont pas dans le même sens que les cloches 1 et 2.

16. cloche 3

Vue générale de la cloche 3 – coté nord

17. cloche 3 coté nord

Vue générale de la cloche 3 – coté sud

18. cloche 3 coté sud

LA CLOCHE 4- LA CLOCHE MÉDIÉVALE

Diamètre : 99 cm

Hauteur : non prise car pas d’appui pour le faire Poids approximatif 420 kg

Cette cloche est la plus ancienne de l’église. L’origine de cette cloche est un mystère. Nous savons qu’elle fut sauvée et mise dans le beffroi de l’Hôtel de Ville, pour finir dans la tour de l’église Saint-Sauveur en 1771.

Mais avant, avait-elle une fonction religieuse ? Certains disent qu’elle aurait pu appartenir à l’ancienne Collégiale Saint-Léonard, dépendante du prieuré de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême (fondée au XIème siècle par les premiers seigneurs de Bellême).

Cette église fut fermée au culte en 1706, sa voûte s’écroula en 1709 pour être démolie en 1749.

La cloche a été percée pour remplacer la bélière.

La cloche date de 1516, comme le montre le cartouche M D XVI.

19. cloche 4

Décors :

La cloche comporte de nombreux filets ou liserés (3 sur le plateau, 6 au niveau du cerveau, 3 en bas de la panse et 2 sur la pince).

Un texte en gothique est inscrit tout autour de la cloche.

20. cloche 4 texte en gothique

Icônes:

La cloche possède 2 principaux médaillons. Le premier représente un calice sur la première ligne. De ce dernier d’ailleurs, commence le début du texte en gothique.

Sur la ligne 2, on retrouve un macaron représentant un personnage religieux. Visiblement, il se tient les mains ou tient un objet avec les mains.

21. cloche 4 médaillons

Effigies :

Sur la deuxième ligne, présence de 5 petites croix, intégrées dans des petites cartouches de (2 cm).

22. cloche 4 effigies

Note : Ne pouvant s’approcher de la cloche sans risque, je n’ai malheureusement pas pu faire un frottis des inscriptions. Il manque, comme souvent, un plancher pour pouvoir être sa hauteur. Du coup, nous n’avons pas de réponse sur le nom de son fondeur, ni sur son éventuel nom et histoire.

Dans un récit sur l’église (Histoire et description de l’Eglise de Saint Sauveur de Bellesme) paru en 1876 par Philippe de Chennevières, il est écrit le texte suivant (page 26) :

 » Il y a examiné avec intérêt nos deux cloches : la petite, celle de 1516, portant les effigies du Sauveur et de saint Michel, et la grosse, celle de 1771, qui eut pour parrain et marraine le chevalier de Fontenay et Mme de Tascher »

Dans un autre récit de 1900, on retrouve une explication sur la migration de la cloche dans le beffroi de l’église Saint Sauveur (page 372)

Qui était Philippe de Chennevières ?

Philippe de Chennevières (1820-1899) fut à la fois l’un des plus grands collectionneurs d’art ancien au XIXe siècle (sa collection de 4000 dessins est restée légendaire auprès des amateurs), un très actif conservateur d’art moderne qui opérait au Luxembourg (l’ancêtre de notre actuel musée national d’Art moderne) et dans les Salons et qui se trouva lié à la plupart des artistes et personnalités du monde de l’art sous le Second Empire. Enfin un exceptionnel directeur des Beaux-Arts (1874 à 1878) dont le principal titre de gloire reste la superbe et ambitieuse décoration du Panthéon.

23. Ph de Chennevières

Vue générale de la cloche 4 – coté nord

24. cloche 4 coté nord

Vue générale de la cloche 4 – coté sud

25. cloche 4 coté sud

La famille Bollée – fondeurs de cloches

On retrouve la trace de la famille au XVIème, à Breuvannes en Bassigny, une ville de Lorraine où les maîtres-saintiers (fondeurs de cloches) itinérants se retrouvaient traditionnellement pour passer l’hiver après une saison consacrée à la coulée et la réparation des cloches.

Joseph Bollée né vers 1669, laboureur, épouse en 1704 à Breuvannes en Bassigny Edmée ADAM fille d’un fondeur.

Fondeurs de cloches, d’abord ambulants, la famille BOLLEE originaire du Bassigny, s’installe à Orléans et au Mans à la fin du XVIIIème siècle.

A l’image de Jean-Baptiste- Amédée Bollée (1812-1912) et Ernest Sylvain Bollée (1814-1891), qui avaient choisi chacun d’épouser la vocation de leur grand-père. Jean-Baptiste-Amédée passa l’hiver 1838-39 dans le village d’Oucques (Loiret), puis déménagea à Saint-Jean-de-Braye, un village de la banlieue d’Orléans

Quant à Ernest-Sylvain Bollée, il s’installa provisoirement à La Flèche en 1839, avec le projet de partir à Angers, mais les inondations du Loir l’obligèrent à déménager à Sainte-Croix, à environ trois kilomètres du centre du Mans.

Bollée construisit ensuite un petit four, rue Saint Hélène, qui fut allumé pour la première fois en novembre 1842.

La fabrication des cloches continua à Saint-Jean De Braye, où Jean-Baptiste- Amédée fut remplacé par son fils Georges (1849-1930), son petit-fils Louis (1878-1954), son arrière-petit-fils Jean (1908-2009), et le  propriétaire actuel, son arrière arrière-petit-fils Dominique.

C’est toujours dans l’atelier construit en 1835 à St-Jean De Braye que se perpétue aujourd’hui la fabrication et la création de cloches traditionnelles.

Schéma explicatif des différents éléments d’une cloche

26.éléments d'une cloche

« Un grand merci au Père Roger de m’avoir autorisé l’accès aux cloches de l’église et aussi pour son aide, à réaliser les relevés, afin d’écrire cet inventaire