Quelques personnalités ayant marqué Bellême
Mabile de Bellême (décédée en 1082)

Une histoire controversée de celle par qui la Seigneurie de Bellême passe sous la domination du Duché de Normandie, par Monseigneur Johan, évêque d’Agen.










Elle est enterrée au monastère de Troarn . Son épitaphe rapportée par Orderic Vital était « son génie fut entreprenant, son esprit vigilant, son activité continuelle, son éloquence persuasive, sa sagesse prévoyante. Petite de taille, elle fut grande par ses vertus ; magnifique et somptueuse, elle aimait la parure. Elle fut le bouclier de sa patrie, le boulevard de sa frontière, et pour ses voisins, tantôt agréable, tantôt terrible ».
Jean Massart (1740 – 1822)

Jean Massart, graveur en taille douce, né à Bellême le 22 Août 1740, mort à Paris le 16 Mars 1822. Fils d’agriculteur Il eut la chance d’aller à Paris où il apprit son métier en travaillant dans l’atelier de Martinet. Il s’installa à son compte et la qualité de son travail lui permit de travailler sur des œuvres de Greuze, Van Dyck, Raphaël ou Rembrandt. Il faillit être exécuté pendant la révolution, et en 1814 retrouva son titre de graveur du roi. Il est mort d’une chute à la sortie de la messe le 16 mars 1822.
Aristide Boucicaut (1810-1877)

Né à Bellême, Aristide Boucicaut débute sa carrière commerciale comme simple commis chapelier dans la boutique paternelle à Bellême. Fondateur du commerce moderne, et créateur du grand magasin « Le Bon marché » en 1867. Attaché à Bellême et à son Perche natal, il fait construire et décorer la villa Boucicaut et procéder à l’aménagement d’une chapelle funéraire dédiée à sa mère dans l’église. Bellême honore encore sa mémoire par un monument. A sa mort, son épouse Marguerite Guérin, sans héritier, désigne l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris comme son légataire universel.
Charles Philippe, marquis de Chennevières (1820-1899)

Historien de l’art et écrivain, attaché dès 1846 à l’Administration des musées royaux, il est nommé inspecteur des musées de province, et inspecteur général chargé des expositions annuelles des artistes vivants. Directeur de l’Administration des Beaux-Arts, et ayant acquis le prieuré de Saint Santin , il devient Conseiller général de Bellême et offre à la ville la statue de Colin Maillard, de Leharivel-Durocher et le tableau d’Eugène Isabey, Jésus marchant sur l’eau. Il nous laisse ses savoureux Contes Percherons sous le pseudonyme de Monsieur de Saint Santin.
Cet article sur l’Histoire de Bellême a été rédigé grâce à la participation d’ Éric Yvard, historien du patrimoine